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Le temps passionnant

Catégorie : Les montres vintage

Les grands classiques à connaître

  • Le temps artisan, les patines des montres

    Le temps artisan, les patines des montres

    La patine, c’est la signature du temps. Et le temps est parfois un artiste talentueux. Au fil des ans, il apose doucement son empreinte sur les cadrans et les bracelets. C’est ainsi que naissent des pièces uniques. Il existe tellement de patines différentes qu’elles ont été déclinées en familles. Car chaque cadran évolue selon les matériaux de sa composition mais aussi de son exposition aux éléments, au long de sa vie.

    Certaines patines sont si extraordinaires qu’elles augmentent la valeur des garde temps qu’elles ornent. Il faut dire que plusieurs dizaines d’années sont nécessaires pour dessiner les formes que nous allons découvrir ici. Pourtant, tout le monde n’apprécie pas les montres au fini ancien, certains pensent même que la patine retire toute valeur aux cadrans. Il n’est cependant pas impossible que la vérité se situe entre les deux, notamment dans le cas des cadrans laqués.

    Du noir vers le chocolat, la patine tropicale

    Que devient un cadran noir exposé aux rayons du soleil pendant des années ? Ils se transforme en un marron laiteux, presque pastel, qu’on aurait bien du mal à reproduire. Cette Omega fut noire, elle porte aujourd’hui une teinte que vous ne trouverez pas au catalogue.

    patine noir décoloré sur omega  chrono
    Crédit Les rhabilleurs
    Cadran noir décolore sur rolex Submariner
    credit : Lumeville

    La patine Bambi

    Si on l’a nommée ainsi c’est qu’elle évoque la robe tachetée des biches. Le hasard a fait que la ressemblance est frappante, la densité et la taille des tâches sont proches de celles du motif naturel des cervidés.

    patine de type bambi sur rolex gmt master
    credit : Lumeville

    Le cadran spider ou araignée, valeur ajoutée ou retirée ?

    Typiques, les fractures de ces cadrans laqués sont généralement linéaires. Elles s’entrecroisent au hasard et dessinent une structure qui fait souvent penser aux toiles d’araignées. Soit sur la totalité du cadran, soit sur une partie seulement. Tout le mode ne pense pas que cette patine vaut la peine de s’y intéresser. Il s’agirait selon certains d’un défaut de la laque qui ruine la montre.

    Saviez-vous qu’un billet américain de 20 dollars a été vendu une fortune car il avait un défaut étrange : il donnait l’illusion que le président Jackson avait une cigarette dans la main.

    Le cas des cadrans spider est similaire. Qu’il s’agisse d’un défaut ou non, c’est la singularité qui apporte la valeur. Et le côté esthétique des cadrans araignée est indéniable :

    patine araignee sur montre omega constellation
    credit : le bon coin
    patine fissuree sur rolex Submariner, sur l'extérieur du cadran seulement

    La patine sombre

    Probablement liée à un défaut d’étanchéité et à l’accumulation de saletés, elle se voit surtout sur les cadrans clairs. Elle peut prendre toutes les formes et parfois elle est si homogène qu’elle paraît naturelle. Les auréoles sombres contrastent avec les index clairs qui deviennent alors plus présents.

    Montre des années 50 avec patine sombre et éparse
    credit : ebay

    La patine du métal

    L’argent , l’acier et surtout le bronze ont également leurs façons de vieillir :

    • L’acier inox est conçu pour ne pas subir les outrages du temps, il ne s’oxide pas. Mais il se raye et finit par accumuler les marques. Idem pour les bracelets qui peuvent s’orner de traces de chocs. Le résultat est noble pour certains, inadmissible pour d’autres. Dans tous les cas il témoigne de la vie de la montre.
    • L’argent massif s’oxyde lui aussi, les possesseurs de la Tudor BB58 fabriquée dans ce métal ne diront pas le contraire. La monochromie a ses fans.
    • L’or n’est pas sujet à l’oxydation. C’est d’autant plus vrai s’il est pur.
    • Le bronze est le métal le plus sensible. Quelques mois suffisent pour qu’il se matifie ou se recouvre d’une couche de vert de gris. La sudation du poignet accélère le processus. Mais ce dernier est réversible, soit en effaçant complètement la patine, soit en la nettoyant. Christopher Ward a gentiment posté une vidéo expliquant ces deux procédés :
    Montre en bro ze avec patine vert de gris
    credit : reddit

    Unauthorized dealer, vieillissement accélèré

    C’est avec un certain talent que cette marque indépendante a produit une plongeuse qui semble avoir été portée depuis des années. À la façon des jeans « used », les modèles Unauthorized dealer sont vieillis par des procédés spécifiques, dans l’ensemble assez réussis. L’acier est recouvert de bruit, la lunette est subtilement décolorée et in aperçoit en filigrane de fausses rayures. L’idée est belle.

    credit : dialicious

    Les patines typiques et atypiques

    La belle usure se manifeste sous un nombre infini de formes et de variantes. Sur l’image ci dessous, elle est apparue en crevassant le cadran et en le tâchant de multiples points clairs. On dirait du marbre, c’est d’ailleurs ainsi qu’a été surnommée cette patine. C’est très beau.

    Patine unique de peinture écaillée sur omega lingot
    credit : l’heure des montres

    Ici, ce sont les parties entre les lignes de ce cadran de type lin qui se sont assombries. Ce qui crée un beau contraste lineaire entre le clair et le sombre :

    patine lin sur montre zenith
    Credit Subtinnio
    Montre eternamatic des années 50 avec patine uniforme
    Avec l’aimable autorisation du propriétaire
    Ancienne JLC avec patine tachée aléatoire
    credit : Chrono24
    Ancienne montre heuer avec patine typique concentrée autour des index
    credit : Chrono24

    La patine augmente-t-elle la valeur d’une montre ?

    Globalement, oui. Ce n’est cependant pas systématique. Si on ajoute le facteur selon lequel une montre vintage vaut ce que quelqu’un est prêt à payer pour l’obtenir, cela devient encore plus compliqué. Mais il est indéniable qu’une patine homogène, particulière ou unique ne peut qu’augmenter le prix de vente pour la simple raison qu’il faut des années et des années pour donner un aspect patiné à une pièce. Et que tout ce qui rend une pièce unique plait aux amateurs, le succès des éditions limitées le prouve.

    Ce qui est ancien est noble. C’est probablement lié au fait qu’un objet qui traverse les générations possède forcément des qualités particulières.

  • Mon premier achat vintage

    Mon premier achat vintage

    J’ai remarqué que bien des amateurs de montres en viennent à s’intéresser aux montres d’antan. C’est d’ailleurs un peu vrai pour tout ce qui a trait à l’artisanat. Tendance et nostalgie sont le Nord et le Sud dans le monde du bel ouvrage. La première s’inspirant de la seconde, c’est assez logique. Il en va de même chez les passionnés : les amateurs de belles montres contemporaines suivent souvent le même chemin et remontent le temps.

    Pourquoi le choix du vintage ?

    Rolex, Omega, Piaget… toutes les grandes maisons ont hérité de centaines d’années d’expérience horlogère. Les calibres manufacture en sont la preuve ultime. Une marque moderne n’aurait aucun intérêt à réinventer la roue et ferait une grave erreur en proposant un mouvement créé à 100% en interne. Il faudrait un temps fou, des sommes colossales et le bénéfice serait nul. En un mot, on ne réinvente pas la roue. Il y a cependant eu de gros progrès technologiques depuis lors, notamment au niveau des matières employées.

    L’attrait du vintage réside précisément dans l’appréciation de l’histoire des grandes maisons à laquelle on accède via l’acquisition d’un modèle iconique, voire historique. Tout ça pour dire que peu importe l’époque, dans les grandes maisons l’excellence est présente dès les modèles originels. Les montres contemporaines sont magnifiques et sont l’évolution naturelle des modèles d’antan, mâtinés de progrès technologiques et de variations esthétiques. Pourtant, le neo vintage comme on l’appelle pompeusement ressemble fort à un aveu d’impuissance créative tant les codes d’antan étaient justes. Rassurez-vous, certains garde temps modernes sont sublimes. Mais ils gardent précieusement en eux l’héritage du passé.

    L’autre facteur qui porte le choix des mostrophiles vers les modèles historiques, c’est l’esthétique particulière, caractéristique et originale des montres des années 20, 50, 60 et 70. Les tarifs abordables sont un autre argument, même si on trouve des montres de cinquante ans hors de prix.

    Une offre pléthorique

    Si vous envisagez de vous lancer dans l’aventure, vous devrez être armé de solides connaissances afin d’éviter de payer trop cher. Ou d’espérer dénicher la perle dont le vendeur ignore tout. Avant tout, il faut choisir votre camp. Préférez-vous les montres restaurées à l’origine ou celles qui expriment leur vécu, leur histoire ?

    Cadran restauré ( suppression du label SWISS MADE, reprise du logo )

    L’état presque parfait : NOS

    Si vous vous demandez à partir de quand on considère qu’une montre est vintage, sachez qu’elle doit être âgée d’au minimum 20 à 25 ans d’âge pour recevoir cette noble mention. Ce qui nous amène au début du 20e siècle. Voici justement une Omega De Ville tonneau des années 90 acquise par la rédaction, un exemple parfait pour illustrer les plus jeunes vintages.

    Il s’agit d’une pièce en excellent état, jamais portée. On peut la qualifier d’état de NOS puisqu’elle n’a quitté les vitrines d’Omega que pour atterrir dans un tiroir et ne plus jamais en sortir. ( NOS : New old stock ).

    Méfiance cependant si vous achetez une NOS directement sans qu’elle soit passée par la case révision. Surtout pour les plus anciennes dont les huiles sont naturelles et ont tendance à sécher. Ne jamais la porter directement, toujours la confier à un horloger. Sinon c’est la panne assurée. Cela n’a pas raté avec ce modèle qui dérive de trente secondes / jour et dont la date passe à 5h au lieu de minuit.

    Un autre exemple, j’ai croisé une IWC NOS. Arborant toujours l’étiquette d’époque, jamais portée. Le temps et probablement les UV ont offert à son cadran une couleur verte très pâle, subtile mais magnifique. Ce modèle relativement simple a vu sa côte grimper grâce à cette particularité. Hélas, je n’ai pas d’image de cette pépite croisée à l’Atelier du Temps. Mais vous l’aurez compris : certaines particularités que seule une très longue période de temps peut causer suffisent à augmenter la valeur nominale d’une montre vintage. C’est le prix du temps.

    On retrouve ce phénomène avec les voitures custom de type rat-road ( voiture rat, dirions nous ), remontées avec des plaques de tôles qui ont passé 50 ans à rouiller. inimitable. Et fort cher.

    Ou la noblesse du vécu

    Une large portion d’amateurs de vintage cherche l’authenticité, l’aspect du vécu, une histoire autant qu’un objet. Le moindre polissage, la plus petite intervention est à leurs yeux un crime. Un montre militaire portée par un soldat, anoblie par l’usure, est pour eux un doux rêve. La patine est à ces passionnés ce qu’un certificat d’authenticité est au collectionneur de tableaux de maître.

    Crédit : Xupes

    Vous serez peut être choqué d’apprendre que restaurer une montre usée peut drastiquement faire baisser sa valeur. Je pense à l’exemple frappant d’un lecteur qui a découvert dans les affaires de son grand père une Blancpain Fifty Fathom originale dont le verre était rayé, le boîtier abîmé et le cadran délavé. En l’état cette pièce vaut entre 10 et 15000 euros alors que la moindre intervention, en dehors bien sûr des éventuelles réparations du mécanisme, aurait anéanti la valeur et surtout l’intérêt de cette montre originale. Un bon horloger saura réparer une montre au vécu marqué mais en sublimant la patine plutôt qu’en la remettant à neuf.

    Un univers d’amateurs avertis

    Comme je l’explique également dans l’article : Ma première montre de luxe ( lien ci dessous* ), il vaut mieux être armé d’un minimum de connaissances sur l’univers du vintage avant d’envisager un achat. Car on peut trouver le même modèle du simple au triple de sa véritable valeur financière, si tant est que quiconque la connaisse .

    Il n’y pas de côtes officielles à ma connaissance, il faut donc estimer soi même si une montre est trop chère. Pour ce faire, il faut se fier à certains facteurs déterminants :

    • La matière. Bien sûr l’or est plus cher que le métal. C’est parfaitement normal. L’écart est cependant moins important avec les montres vintages que celui qu’on trouve entre deux modèles contemporaine or ou acier identiques.
      • Les modèles plein or sont courants dans l’univers du vintage mais bien moins que les plaqué or ou ceux en acier. Il faut toujours observer le dos de la montre, s’il est en acier, la montre est plaqué or. S’il est en or, le dos le sera aussi et un poinçon sera présent.
    • La marque. Évidemment, les grandes maisons sont moins accessibles que les marques plus modestes mais une montre recherchée, même si le fabricant n’existe plus, peut être plus chère. L’exemple des Universal Genève et notamment de la Polerouter illustre bien ce propos.
      • Le retour en grâce. Breitling vient d’ailleurs de racheter / relancer Universal Genève disparue il y a 35 ans. Et ce n’est pas la seule marque qui renaît de ses cendres. Cuervo Y Sobrhrinos, Eska, Vulcain… Tous ces comebacks ont eu une influence sur les prix des modèles antérieurs à leurs disparitions.
    • L’etat esthétique. Voici encore un facteur piégeux puisque certains préfèrent leurs montres anciennes dans leur jus de trouvaille. Alors que d’autres recherchent la perfection. Mais si la montre ne fonctionne pas, le prix baisse.
    • Le mouvement. Imaginons un modèle vintage disponible avec deux mouvements. L’un étant assez répandu et l’autre étant un Zénith 135 ou un IWC 83. Le prix du second modèle exploserait littéralement. Ce sont effectivement deux calibres vintage de légende. Mais cela ne nuit pas à l’explication. Ce principe reste vrai aujourd’hui encore.
    • La rareté. Ou plutôt la demande. Il ne faut pas surestimer l’influence de la rareté sur la valeur d’une montre. Ou même sur celle d’une antiquité ou d’un bijou ancien. C’est la demande qui prime. Souvent les deux vont de pair, je vous l’accorde. Mais je possède une montre lingot des années 30 qui n’existe plus qu’en 30 exemplaires. Elle ne vaut que ce qu’un acheteur est prêt à m’en donner, car personne ne la recherche spécifiquement.

    Vous l’aurez compris, pas facile de savoir si une vintage est vendue à bon prix. sachez que généralement les vendeurs professionnels vendent un peu trop chers et que les particuliers sont plus proches d’un tarif réaliste, bien qu’ils ne vendent parfois pas assez cher. En revanche il ne faut pas acheter de vintages sur les plateformes comme Chrono24 sur lesquelles on croise des prix ahurissants. Le mieux est de poser la question à la communauté ou de faire des recherches.

    Le premier achat

    Deux solutions sécures s’offrent à vous, les magasins ou les sites spécialisés en ligne ou les groupes facebook dédiés. Ces derniers ne proposent pas forcément d’acheter mais je vous invite vivement à les consulter avant de vous décider. Le groupe Chineurs de montres m’a personnellement permis de parfaire ma culture vintage, de poser des questions et de rencontrer des passionnés qui m’aident à ne pas dire pas de bêtises.

    Les premiers prix démarrent dès 100, 150 euros pour une LIP par exemple. Certaines Omega se trouvent facilement autour de 400 à 600 euros. Beaucoup de modèles plus luxueux valent de 1000 à 2000 euros. J’ai découvert ce site, sérieux et éprouvé par mes soins : DuMarko. Que du beau.

    Vous êtes désormais armé pour entamer vos recherches et dénicher votre première pépite.

    340 euros pour du pur vintage russe

    A lire en complément

  • La Zénith Respirator, le bijou des sixties

    La Zénith Respirator, le bijou des sixties

    Parmi les plus beaux modèles dans l’univers des montres vintage, la Zénith Respirator est devenue une pièce fort appréciée. Elle mérite sa place au Panthéon des pépites classiques tant grâce à son look qu’à son prix relativement accessible. En version or, plaquée ou acier, la Respirator ne manque pas d’atouts. Tout d’abord, c’est une Zenith. Une maison moins connue du grand public que Rolex mais dont elle choisit le mouvement pour équiper ses premières Daytona automatiques. C’est une marque historique qui s’enorgueillit de proposer un des meilleurs mouvements haute fréquence jamais fabriqués : le El Primero. Ainsi que quelques modèles iconiques comme l’A3817 et la Defy. La Respirator en fait aussi partie. Elle a d’ailleurs été déclinée dans de très nombreuses variantes, des années 60 à sa réédition moderne. Un classique, vous dis-je. Mais pourquoi ?

    La pre-respirator, avant gardiste ?

    Si aujourd’hui ce modèle projette un charme désuet, je me demande si ce n’était pas l’inverse à l’époque. Son look respire les seventies alors qu’il est sorti bien avant Woodstock. Peut-on considérer la Respirator comme une montre en avance sur son temps ? Avec un design moderne pour l’époque ? Cela semble contradictoire aujourd’hui mais c’est totalement possible.

    Quoiqu’il en soit, l’histoire de ce modèle est riche. Elle eut un beau succès d’estime malgré des difficultés de fabrication, ce qui a encouragé la marque à capitaliser sur cette réussite. Au fil du temps, de nombreux cadrans virent le jour et chaque pays eut sa version. Le boîtier a d’ailleurs été repris et décliné par de nombreuses marques, je ne saurais pas vous dire qui le fit en premier mais peu importe. La forme rectangulaire, les cornes sous dimensionnées et la finesse sont probablement les premiers éléments qui expliquent le succès de ce design moderne.

    Typique au plus haut point de la fin des années 60, le boîtier de la Respirator est en quelque sorte une revisite du genre tank. Il s’en éloigne pourtant davantage qu’il s’en approche si on s’en tient à la stricte définition d’une tank : cornes épaisses et larges, format contenu, verre plat.

    En dehors du plexiglas, on ne trouve aucune rondeur sur cette montre. Les angles règnent en maître sur ce rectangle fin et racé dont l’élégance ne dédaigne pas la polyvalence. Ses dimensions n’ont guère évoluées à travers les époques et à l’exception des premières déclinaisons, le plus beau modèle reste pour moi l’original.

    Le calibre originel

    Fabriqués à l’origine par Martel, une des sociétés de la holding Zenith, ce sont les 2542 à 2572 qui sont installés, on les trouve en versions manuelles parmi les tous premieres pre-respirator puis en version auto comme celle que nous testons ici. On peut aussi trouver le classique 810 sur la Respirator.

    Le 2542PC vendu chez Chronoshop

    Le boîtier qui respire

    La caractéristique principale de cette montre et qui explique son nom vient de son fond de boîte « mobile » prévu pour garantir la meilleure étanchéité possible. En se comprimant au gré des variations de pression, vous l’aurez compris. Une idée simple et ingénieuse sur le papier mais nous savons que les changements d’états ou plutôt les variations dues aux différentes températures peuvent être la cause des défauts d’étanchéité ( usure prématurée du joint ). Cette idée de compression / décompression reste cependant valable pour les plongeuses, grâce à des matériaux plus résistants.

    Il faut cependant remettre cette innovation dans le contexte car nous étions au début de l’ère de la montre étanche. Jacques Cousteau était encore jeune !

    Notre version

    Notre Pre-respirator ( la mention n’est effectivement pas indiquée sur le cadran, d’où le préfixe ) est en or plein. Associée à un bracelet alligator burgundy brillant de très belle facture, il aura fallu plusieurs essais pour trouver la meilleure combinaison. Il me semble parfois que l’or du boitier est rose, surtout depuis l’installation de la nouvelle couronne, bien plus jaune si on y regarde bien. Nous avons également installé une boucle ardillon de la bonne époque pour compléter ce modèle acquis au rayon vintage de la boutique Joseph Bonnie :

    Mister President

    Le président Kennedy se vit attribué un modèle et si je ne dis pas de bêtise, sa version était à remontage manuel. Cela a bien sûr grandement contribué à la popularité de la JFK. Mais ce président a porté plusieurs marques dont Cartier, Rolex ,Nastrix, Bulova et Omega, vous trouverez sur ce site plusieurs informations à ce sujet. On est cependant encore loin du succès de la maison Vulcain choisie par non moins de quatre présidents. Une revue de la Cricket est d’ailleurs au programme, ici et bientôt.

    Watchprosite

    Le cadran

    Le cadran fut conjugué à tous les temps. De la version minimaliste, avec ou sans index numérotés, au décor héliocentrique fort réussi d’ailleurs. Mais lle plus commun est celui aux index bâtons fins.

    Le cadran héliocentrique, modèle A7617

    La date à 16h

    L’emplacement de la date est caractéristique de la maison Zenith. Original, élégant, asymétrique, j’adore. On retrouve encore cette signature sur le catalogue actuel.

    Le bracelet NSA

    On peut le trouver aujourd’hui encore, signé ou non. Il habille très bien la Respirator mais comme tous les bracelets acier, il édulcore un peu la forme du boîtier. C’est précisément ce que recherchent les amateurs du genre me direz-vous Et vous aurez raison. En tant que propriétaire de la version or plein testée ici, j’ai voulu tester un authentique NSA mais la classe d’une belle peausserie lui sied mieux à mon goût. À noter que ce bracelet existe en 18 mm également alors que c’est le 20 mm qu’il faut installer sur la Respirator.

    Existe aussi en acier
    Une version sept maillons

    J’ai finalement déniché cette version sur Leboncoin à un tarif raisonnable, en 20 mm ( pièces de bout ). Voici le résultat, follement seventies.

    Le prix de l’époque

    Il est très difficile d’estimer le prix de ce modèle à sa sortie mais j’ai effectué quelques recherches et on peut parier sur l’équivalent d’un millier de nos euros, à l’époque. Je n’en sais pas plus. Voici un indice :

    L’inévitable revival

    La Respirator n’y aura pas échappé, à l’instar de la Defy, de l’A3817 et de bien d’autres, elle s’est vue ressuscitée. Pourvue du calibre Elite, anachronique pour le coup, ce modèle revival baptisé 1965 ( Ref : 65.1965.670/01.C506 ) n’apporte rien d’autre qu’un nouveau mouvement et un fond transparent. Produit en très petite quantité, Zénith aurait pu s’abstenir sur ce coup. Ou proposer une variation plus engagée. Ca reste une montre magnifique qu’on ne se refuserait pas, à dix fois le prix de l’originale cependant. Un détail.

    Au quotidien

    Lisibilité, praticité, personnalisation, je vous le rappelle, sont les trois critères retenus pour nos revues.

    Quelques défauts sont à noter sur ce modèle, rien n’est jamais parfait. Le premier, c’est celui de la lisibilité. Aiguilles fines, d’une couleur proche de celle du cadran, pas de radium ni de super lunilova ( je sais.. mais c’est plus joli que luminova )… Rien donc pour améliorer la lecture nocturne.

    La couronne n’est pas des plus pratique pour le remontage mais quelques tours suffisent pour la lancer, ce qui relativise cet inconvénient. Un système de changement rapide de date est présent, il suffit de reculer jusqu’à 6 heures puis d’avancer jusqu’après 12 heures et la date change immédiatement.

    Enfin, le bracelet NSA possède les défauts de ses qualités : il est sécurisant mais peu pratique à fermer. Et l’alligator que j’ai choisi au terme d’une longue sélection lui va comme un gant.

    Pendant la 1ere année, une de roues s’est cassée mais la réparation fut rapide et couverte par la garantie de Joseph Bonnie. Difficile de reprocher à notre grand mère d’avoir les os fragiles après 60 ans. Aucune de ces imperfections ne gâchera votre plaisir, croyez moi. La Respirator a tellement de caractère qu’il est difficile de s’en lasser. À l’aise en jean et bras de chemise, elle ajoutera pourtant une classe folle à vos plus belles tenues.

    Si vous avez la chance d’en acquérir une, ne négligez pas les versions acier.

    Bonus : J’ai demandé à l IA…

    L’intelligence artificielle est un outil qui me sert a retrouver des modèles de montres que je ne connais pas et c’est assez efficace. Cela m’a poussé à interroger Gemini ( en mode échange oral ) : Peux-tu expliquer le succès de la JFK ? lui demandais-je. Voici la réponse :

    La Zenith Respirator a plusieurs raisons d’être populaire. D’abord, son design unique et un peu rétro plaît beaucoup. Ensuite, elle est associée à une période emblématique, les années 60, ce qui ajoute du charme. Et puis, le fait qu’elle ait été portée par une personnalité aussi connue que le président Kennedy a renforcé son aura de montre mythique.

    Cette réponse bateau est pour le moins exacte et souligne le fait que ce modèle Zénith est assez connu pour que la plus généraliste des IA la connaisse. C’est presque intéressant.

    Galerie

  • Présentation rapide de Twistheure

    Présentation rapide de Twistheure

    Partager sa passion est une démarche sincère et authentique qui a l’avantage de transformer le travail en plaisir et de faciliter les belles rencontres. Chez nous, la passion est à lire et à regarder via nos articles et nos photos. Elles sont autant de fenêtres vers l’univers si riche de l’horlogerie.

    C’est avec un grand plaisir que nous vous accueillons sur notre site dédié aux belles montres d’hier et d’aujourd’hui. Dénicher des pépites d’horlogers créateurs, tester les montres de grandes maisons comme les classiques vintage, c’est notre bonheur.

    C’est pourquoi nous testons uniquement ce que nous portons. Sans bien sûr nous fermer aux news que nous envoient les grandes maisons. Car chaque montre est une expérience et une opportunité de partage avec vous.

    Pourquoi pas vous ?

    Si vous possédez une belle montre dont vous voulez parlez, une rencontre est possible. Si vous avez envie de rédiger un test, pourquoi pas ? Si vous êtes horloger et que vous avez à cœur d’aborder un sujet, contactez nous. Tant que la passion vous motive, vous êtes les bienvenus.

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  • Une Breitling populaire

    Une Breitling populaire

    68 ans, c’est le bel âge. Et 1957, c’est 35 ans après le premier chronographe manuel sur montre-bracelet. Cette 1191 de 36 mm a donc été fabriquée alors que Breitling maîtrisait parfaitement son sujet, à l’époque où le chronographe était très en vogue et représentait l’esprit d’aventure. Cette version en acier est devenue relativement rare aujourd’hui. De nos jours, c’est le plaqué or qui est le plus courant parmi les chronographes vintage. Elle possède une autre caractéristique peu commune puisqu’elle porte la mention  » Ébauche suisse », dont vous allez découvrir la signification. Notez aussi que la marque Type propose un modèle très similaire qui porte cette même mention. Et ces deux informations ne sont pas sans rapport.

    La 1191 en détails

    Les proportions de ce chronographe sont classiques. Le boitier mesure 36 mm, hors couronne. L’épaisseur est de 13 mm et le plexiglass est d’origine. Les poussoirs champignons sont efficaces et complètent bien l’esprit chronographe. La couronne paraît légèrement surdimensionnée si on a l’habitude des montres de plus grands diamètres mais elle est très facile à manipuler. L’état général est très bon, j’ignore cependant si le cadran a été restauré. Si oui, ce fut bien réalisé, une très légère patine colore toujours le blanc. Les index sont intacts, le chemin de fer également. Seuls deux chiffres sont apposés, le 12 et le 6, dans une typographie délicate plutôt moderne si on considère l’époque. Pas de date au programme, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Les sous-cadrans sont composés de cercles concentriques qui accentuent la visibilité, ils apportent une touche de modernité à cette pièce fidèle aux codes des années 50. Enfin, le cadran est très subtilement soleillé.

    Esthétiquement, la 1191 est très jolie. Charmante même. Elle flatte l’œil grâce à sa simplicité et aux fines couleurs bleues du chemin de fer, que le doré des index fait ressortir. Ses proportions sont plaisantes et la lisibilité diurne est efficace. En soirée, c’est plus délicat car les aiguilles ne sont pas recouvertes de Radium. Ce dernier était pourtant encore utilisé à l’époque, ce n’est qu’en 1963 qu’il fut interdit pour avoir fait plusieurs victimes parmi les manutentionnaires.

    Un bracelet type vintage

    Bien que ce bracelet milanais vienne d’une boutique spécialisée dans les accessoires vintage, je ne suis pas certain qu’il soit ancien. Mais il lui va très bien, c’est l’essentiel. Tout comme le cuir d’ailleurs, notamment le style gentleman driver. Nous avons modifié nous même le bracelet en cuir que vous voyez plus bas. Ce ne fut pas une mince affaire sans l’aide d’un gabarit et d’une presse.

    Reste à peindre les bords du perçage, à l’acrylique

    Du Venus 188 au Valjoux 7730

    C’est le mouvement 188 de la manufacture Venus qui anime cette pépite vintage. À remontage manuel, il permet de tenir une quarantaine d’heures, un peu moins peut-être, je n’ai jamais vraiment vérifié. Mais quelques tours de couronne tous les jours suffisent à maintenir l’isochronie autour de 7 secondes par jour ( mesure effectuée sur un véritable isochronometre ). C’est un beau résultat. Les mouvements manuels sont d’ailleurs tellement plus sexy, ils entretiennent un rapport entre le propriétaire et sa montre bien plus étroit qu’avec une automatique.

    Le Venus 188 en transparence

    Membre du groupe Ebauche SA depuis 1928, la manufacture Venus a produit le mouvement 188 entre 1948 et 1966, via la société Berret & Schmitz. Des difficultés financières ont permis à Valjoux de racheter les installations et d’utiliser plus tard le 188 comme base au 7730. D’autres modèles du catalogue comme le 175 ont été copiés par les russes ou ont légitimement été emboités sous la marque Seagull.

    Ébauche Suisse

    Cette mention atteste que la montre a été partiellement fabriquée hors de Suisse. Dans ce cas, c’est peut-être le boîtier qui fut produit en France alors que le mouvement Venus était soit fabriqué en Suisse, soit fourni démonté à l’emboiteur. Il est intéressant de constater que la marque Type a commercialisé un modèle quasi identique à la 1191. Peut-on en déduire que c’est cette maison qui a assemblé la 1191 ? Aucune idée, mais la théorie est viable.

    Une Type, très similaire à la 1191

    Le prix de la popularité

    Lorsque je le peux, j’essaie de trouver le prix auquel était vendues les pièces que vous découvrez sur notre site. Le prix original de cette montre était inférieur en son temps à celui auquel on peut l’acquérir actuellement. Sa valeur actuelle est de 2500 euros chez les vendeurs pros. Bien que je ne puisse le garantir et selon les recherches que j’ai effectuées, je pense qu’elle coûtait l’équivalent de 1000 de nos euros en 1957. Dénuée de toute complication, la 1191 était probablement un modèle de « moyenne gamme » au catalogue d’une marque déjà prestigieuse, couronnée de nombreux records et succès chronométriques. Aujourd’hui, les moins onéreuses des Breitling dépassent les 5000 Euros.

    Dans les années 50/60 les modèles en or, particulièrement les quantièmes perpétuels, constituaient le haut de gamme des chronographes. C’est peut-être pourquoi on qualifie parfois la 1191 de « populaire ».

    Au quotidien, la 1191 s’accommode à toutes les situations. Costume, T Shirt, pull…elle se porte avec tout. Ses tons acier permettent de l’associer avec n’importe quelle couleur. Au bureau, en soirée ou même dans les transports, cette montre n’est pas ostentatoire, elle se fera remarquée à bon escient. Sa cousine Type est également très belle dans sa livrée plaqué or. Elle est bien moins chère, je l’ai vue autour de 1000 Euros. Ce prix élevé s’explique probablement par sa parenté avec Breitling. Mais dans tous les cas, je n’ai vu aucun autre modèle de 1191 sur le net. J’ignore si cela la rend rare mais pour nous, elle n’en est que plus précieuse.

    Remerciements

    Je tiens à remercier Nicolas du site Les Rhabilleurs qui m’a apporté son aide sur un point particulier. Ainsi que Nicolas M du groupe La montre vintage pour le partage de connaissances. Car il il faut bien l’avouer, j’ai eu bien du mal à trouver des informations sur cette pépite argentée.

  • L’Omega De Ville tonneau des années 2000.

    L’Omega De Ville tonneau des années 2000.

    Les montres de formes sont parmi mes préférées. Élégantes et racées, elles sont la quintessence de la montre de ville. Et cette Omega tonneau ne déroge pas à la règle. Bien qu’elle vienne flirter avec les limites du vintage, elle dégage un charme désuet et moderne à la fois. Produite à la toute fin du 20e siècle, entre 1997 et 2000, son design évoque encore un peu les montres bracelet des années 30. Il suffirait d’affiner cette De Ville tonneau pour retrouver la forme originelle des premières Omega rectangulaires.

    Ce modèle plein or est originaire de Bulgarie. On peut le qualifier de rare, bien que quelques variantes soient sorties. Il reste cependant assez connu des collectionneurs. Son premier propriétaire l’a très peu porté, la protection en plastique était encore en place à la réception. On peut donc parler d’état NOS sans craindre d’exagérer.

    Elle a bien sûr souffert de ne pas avoir été remontée régulièrement, pendant presque 25 ans. La dérive est importante ( 25 secondes par jour ) et la date passe à 5 heures au lieu de minuit. Rien cependant qui nous ait empêché de la porter souvent.

    Le premier rôle

    Le boîtier mesure 31,20 x 35,60 x 8 mm d’épaisseur. Ce qui est plutôt fin pour une automatique. Le fond est plat mais Omega a pris soin de le brosser verticalement, ce qui souligne leur volonté de soigner les finitions. La couronne est signée bien sûr, elle est de taille modeste mais bien présente. Les cornes sont volontairement discrètes, assez basses, elles offrent le premier rôle au boîtier. Sa forme en tonneau est particulièrement bien proportionnée. Assez imposante pour couvrir les deux tiers d’un poignet de taille  » standard « , elle dégage une présence franche sans être ostentatoire.

    L’atout majeur de cette De Ville, à mon sens, c’est sa monochromie. Tout est doré, partout. Même les index.

    Le guillochage ressort très bien malgré la couleur unique. Les micro contrastes donnent l’impression que certains éléments sont foncés, grâce aux reflets de la lumière. Le cadran est partiellement soleillé autour du centre puis il est interrompu par un espace vide de la hauteur des chiffres.

    Ces derniers sont apposés dans une jolie calligraphie, légèrement surdimensionnée. Le chemin de fer semble reprendre les rayons excentriques pour former le minutage. Les aiguilles sabre s’accordent bien avec le design général. La trotteuse, en forme de flèche, me perturbe un peu. Disons qu’elle n’apporte rien de plus. Enfin, on constate que chaque élément du cadran est placé dans l’alignement du soleillage :

    La date est à 15h, dévoilée par une forme évasée vers l’extérieur. Les nombres suivent l’angle ainsi formé, les chiffres de droite sont donc légèrement plus gros. L’ensemble est très réussi et mêle des codes classiques à des touches modernes typiques des années 90. C’est en tout cas ainsi que je comprends cette pièce.

    Enfin, la glace saphir plate permet d’observer le cadran sans perdre aucun détail, sans reflets polluants. Ca n’a l’air de rien mais cette caractéristique joue beaucoup. De plus, le verre est placé haut, ce qui donne une impression de profondeur et de volume.

    Le calibre 1120

    Certifié chronomètre, ce mouvement automatique est basé sur l’Eta 2892 A2. À remontage bidirectionnel, sa réserve de marche dépasse les 40 heures. La dérive est garantie entre plus et moins 5 secondes par jour. La montre est protégée par le système habituel incabloc. Quant à l’étanchéité, elle est annoncée à 3 bars. Mais les gens sérieux ne mouillent pas leur précieuse.

    Ce calibre a beaucoup été utilisé dans les années 90, notamment dans la Seamaster 300 pro.

    La forme tonneau à travers les années.

    Des années 30 et 40 aux années 70, le rectangle a évolué, entre autres, vers le tonnneau. Les dimensions ont augmenté, les flancs se sont arrondis. L’élégance est cependant resté le maître mot. Les deux modèles ci dessous sont magnifiques. Le second est entièrement brossé verticalement.

    Aujourd’hui, le tonneau est relativement rare. Le plus connu étant celui de la Cartier tortue. Chopard s’y ait essayé également. Et bien sûr Franck Muller et Richard Mille plébiscitent cette forme eux aussi. Mais Omega est peut-être la maison qui le plus travaillé le tonneau.

    Quelques Variations

    Au quotidien

    Cette montre se porte facilement. Bien sûr, la chemise lui va mieux que la veste en jean. Pourtant je reste persuadé que la plus élégante des pièces horlogères se suffit à elle même. Et peut donc se porter en T-shirt. Moins avec un sweat Mickey cependant.

    C’est avec une veste en daim, un pardessus ou une belle chemise qu’elle exprimera toute sa distinction.

    Parmi les variations existantes, ma préférence va au modèle plein acier, aux index dorés et sur bracelet cuir. Puis vers celle que vous avez découvert aujourd’hui. Les versions noires sont moins intéressantes à mon goût. Quant à la version heures sautantes, il faut apprécier les mono aiguilles pour la porter.

    Quel bracelet ?

    Nous n’avons pas soumis cette De Ville à l’exercice habituel qui consiste à essayer plusieurs bracelets pour sélectionner celui qui lui correspond le mieux. Pour la simple raison que l’entrecorne est de 19 mm, ce qui limite les possibilités. Un des rares bracelets qui va bien à cette Oméga est celui ci, un Joseph Bonnie suédé. Pour le moment le bracelet d’origine est très bien. Ce qui n’est pas toujours le cas, la preuve ici .

    Cette montre se trouve assez facilement sur le marché. Les prix varient du simple au double selon la version. Dans tous les cas, c’est une pièce à connaître.

    Galerie

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